R
& F : Dans quelle mesure comptez-vous
étoffer cette formation?
M.B. : En
tournée nous l'augmentons souvent de choristes
et d'un pianiste. Pour les disques, nous
faisons souvent appel à des musiciens de
l'extérieur. Ainsi sur « The Slider » il y a
deux musiciens très connus dont, pour des
raisons contractuelles, je ne peux révéler les
noms.
R & F :
Quels sont vos contacts avec les autres
musiciens?
M.B. : J'aime bien jouer avec mes amis. Mais
il se trouve (je ne l'ai pas fait exprès,
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R & F : Des
metteurs en scène célèbres vous ont proposé
des rôles dans des films. Envisagez-vous une
carrière d'acteur?
M.B. : Je ne sais pas encore très bien. Je
jouerai des rôles qu'à deux conditions : que
je ne joue pas Marc Bolan mais un personnage
différent de ce que je suis dans la vie, et
que ces rôles soient credibles. Regardez Mick
Jagger, je crois qu'il s'est fait beaucoup de
tort en jouent le rôle de Ned Kelly qui ne lui
convenait pas du tout; par contre il était
excellent dans «Performance».
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R & F : Pour
en revenir à musique, on a beaucoup critiqué
le fait que vous ayez considérablement
simplifié les textes de vos chansons.
M.B. : Oui, ils sont plus simples, c'est vrai.
Mais dites-moi, qui ne change pas en quatre
ans? Vous n'avez pas changé, vous? Vous
écrivez comme il ya a quatre ans? Ce que j'ai
voulu atteindre, et ce que chaque écrivain
veut atteindre, c'est la concision: exprimer
complètement les choses avec le moins de mots
possibles. De plus, j'écrivais au temps de
Tyrannosaurus Rex des textes souvent tout
aussi
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simples
que ceux d'aujourd'hui ; écoutez « Mustang Ford
» et vous verrez.
R & F :
Mais, votre musique ayant changé, vous avez
malgré tout dû adapter les textes à cette
forme nouvelle et moins … libre.
M.B. : Non, je
pourrais tout aussi bien chanter mes anciens
textes sur ma musique actuelle.
R & F :
Comment vous accepte l'Amérique ?
M.B. : Très bien.
Mais la situation là-bas est très différente
de celle de l'Angleterre. Les
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nous nous connaissons depuis longtemps) qu'ils
sont presque tous très connus et que nous ne
pouvons nous produire en public. J'ai essayé une
fois de monter sur scène pour jammer, les gens
ont envahi la scène.
R & F : Où
en est votre film?
M.B. : Il sera bientôt fini; en ce moment je
visionne les rushes. Ce n'est pas exactement
un reportage sur T. Rex, il y aura une part de
fiction assez importante car nous ne voulons
pas, Ringo (Starr, le réalisateur) et moi, que
ce film ne soit qu'un concert de T. Rex filmé.
R & F :
Comment l'idée vous est-elle venue de faire ce
film avec Ringo?
M.B. : Il est venu me voir et m'a parlé du
projet. J'ai été d'accord.
photo:
Didier Duval
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albums
de Tyrannosaurus Rex n'ont jamais été publiés
aux USA et nous ne nous y sommes rendus qu'une
fois, il ya a des années; nous n'avions donc pas
de réelle image là-bas et T. Rex et moi-même
sommes pour les Américains des choses toutes
neuves. Malgré tout, « Electric Warrior » y a eu
beaucoup de succès.
R & F :
Pouvez-vous penser à un pays où vous n'avez
pas de succès ?
M.B. : … euh,
non. Mais je suis réellement heureux de jouer
en France et de voir ce qui se passe là-bas.
Croyez-vous que nous serons bien accueillis ?
R & F : Ce
que je crois, c'est que cette question est
superflue. - Propos recueillis par PHILIPPE
PARINGAUX.
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