Le Sorcier

 

Cet article est paru dans 'A Thousand Mark Feld Charms N° 9''
Je remercie Gavin Ross pour son aimable autorisation de le reproduire ici.

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Gavin Ross
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Angleterre
dwornboy@hotmail.com
Lisez aussi l'interview du 'Sorcier' Riggs O'Hara

‘Ce sont des Dieux, mec ! Je ne crois pas vraiment qu’ils soient de cette planète, ce sont juste des gens ahurissants qui se baladent’

Voilà ce que Marc disait, en 1971, à propos de gens qu’il avait rencontrés.

Si ce que vous allez lire vous fait bien rire, peu importe ! tout ce que je vous demande c’est de lire avec un esprit ouvert et de prendre en compte les quelques allusions que j’ai recensées en faisant mes recherches pour la bande dessinée de ce numéro ( de Thousand Mark Feld Charm ), basée sur le titre ‘The Visit’ ( La visite )

Travailler sur ce sujet m’a réellement amené à réfléchir sur ce qui pouvait avoir influencé Marc pour écrire une telle chanson.

Je me suis dit que cela pouvait bien être, finalement, un peu plus que son amour pour la science-fiction et les ouvrages de Ray Bradbury, dont il était connu pour être un inconditionnel.

En regardant dans son intégralité la légende qu’est devenu Marc Bolan, les poèmes qu’il a écrit, les paroles de ses chansons et les interviews qu’il a données, je suis tombé sur un point commun, un cheminement commencé au milieu des sixties et poursuivi tout au long de sa vie.

Si tout a réellement commencé avec sa légendaire rencontre

‘Je me demande si Marc Bolan a vécu une rencontre du 3ème type, tôt dans sa vie’

avec un sorcier, à Paris, au mileu des années soixante. Je crois désormais que quelque chose s’est alors produit, quelque chose d’extraordinaire, quelque chose de magique, mais quelque chose qui a déterminé la vie et la carrière de Marc.

Si l’on se reporte aux paroles de ‘The Visit’, elles se rapportent sans aucun doute possible à la rencontre d’une entité extra-terrestre.

Les 3 premières lignes rendent compte d’un trou temporel ( Un instant c’est l’aube, puis midi, puis la lune est levée ) ce qui est un classique des enlèvements extra-terrestres. Ce fait n’était par ailleurs pas de notoriété publique dans les années 70. Les souvenirs de Marc sur sa visite Parisienne avec le sorcier rapportent aussi de trous temporels. Si l’on en croit l’ami de Marc, Rigg O’Hara, qui était du voyage, ce séjour ne dura qu’un long week-end alors que Marc a toujours parlé de plusieurs mois.

Curieusement, Helen Shapiro a rencontré Marc, pour la première fois, à une fête Fab 208 à Londres, en 1965 et marc lui a alors dit avoir vécu à Paris, un bon moment, avec un sorcier.

Aussi dans son journal de 1965 Mark Feld note : ‘ La mystique nuit noire parisienne, ses bois, arbres, temples et mers...’

Alors, je pose la question : cela n’est-il que fantaisie, une rencontre avec un vulgaire conjureur, ou une rencontre avec une entité extra-terrestre ?

Il y a, sans aucun doute, une profonde influence extra-terrestre dans de nombreuses chansons de T.Rex et cela fait s’interroger si marc n’aurait pas eu un contact avec une intelligence supérieure dans ses années formatives ?

Dans la chanson THE SEA BEASTS (les monstres marins) Bolan chante : 'UF0, UF0 you are..’ ( OVNI, OVNI, vous êtes...) et l’on retrouve aussi 'Flying sorceress take me away' ‘La sorcière volante m’emmène...’ dans Planet Queen, qui sonne plus comme 'Flying Saucer take me away' ( Une soucoupe volante m’emmène..)

Les chansons de T.Rex ayant un thème cosmique sont pour le moins nombreuses : VENUS LOON, JUPITER LIAR, BALLROOMS 0F MARS, SPACE BOSS, GALAXY, UNIVERSE & INTERSTELLAR SOUL pour n’en nommer que quelques unes. Tout cela prouve un grand intérêt pour les extra-terrestres, ou encore, et j’ose le dire, un lien inconscient avec une rencontre d’un être d’un autre monde, à Paris, dans les années 60.

Une chose est sûre: Marc a visité Paris en 1964/65 accompagné de l’acteur américain Rigg’s O’Hara. Aujourd’hui, Rigg’s proclame que le sorcier c’était lui et que Marc a bâti cette histoire autour pour le protéger. Il est de notoriété publique que Marc était doué d’une imagination débridée et était toujours prêt pour une formule à l’emporte-pièce, mais pourquoi, en 1965, aurait-il inventé un tel conte et écrit une chanson telle que ‘The Wizard’ ( Le Sorcier ) à une époque où la mode était aux chansons pacifistes et aux chansons d’amour.

Si Bolan avait juste désiré un hit en 1965, il aurait fait comme beaucoup : reprendre un succès Américain ( Peter & Gordon ont connu le succès avec ‘True love Ways’ de Buddy Holly ) ou serait devenu le clone parfait de Cliff Richard.

Il est de fait étrange que peu de temps après avoir été sacré ‘Roi des mods’ à Stamford Hill il écrivait et chantait les ‘sorciers qui se fondaient dans le ciel’. Ceci trois ou quatre années avant l’explosion hippi, époque où son ‘Sorcier’ n’aurait pas dépareillé. D’ailleurs Marc lui-même, ressuscitera son ‘sorcier’ en 1970, pour l’album T.Rex.

 

 

'Assis, jambes croisées, braillant comme un môme piquant sa crise. Super !’

Quand Marc jouait ce morceau en concert, il donnait vraiment tout de lui et un critique le décrivit ‘Assis, jambes croisées, braillant comme un môme piquant sa crise. Super !’.

Quoiqu’il advint à Paris, cela marqua profondément le jeune Mark Feld et il évoquera ce séjour tout le reste de sa vie ( retournant à Paris à de nombreuses reprises, pour son travail ou simplement par plaisir ).

Au cours des années, plusieurs articles estimeront la durée de ce séjour de 2 semaines à 2 années, alors que Riggs O’Hara, le compagnon de Marc et celui qui avait eu l’idée de ce voyage, rapporte qu’il ne s’agissait que d’un long week-end.

‘Nous avons voyagé en train et en bateau’, raconte Marc dans une interview du début des seventies. ‘Quelques jours plus tard, j’ai visité par moi-même le Louvre et tous ses trésors. J’étais là, à admirer une statue, quand derrière moi j’ai entendu une voix la commenter. Je me suis retourné et j’ai alors vu un homme, autour de la quarantaine. Il semblait très distingué et cultivé... j’ai été frappé par ses yeux. Ils était très brillants et pénétrants’. Ce gentleman, un Américain vivant à Paris, avec une jeune amie, invita Marc à dîner dans son ‘château’.

Marc resta un bon moment, digérant la lecture de ses nombreux livres de magie et observant avec étonnement son hôte lire dans l’esprit des autres, léviter, conjurer des esprits et pratiquer bien d’autres expériences magiques.

‘Je pense que personne d’autre ne m’a influencé autant que lui l’a fait’ rapporte Marc dans une édition d’octobre 1965 du ‘London’s Evening Standard ‘.

Il conclut en ajoutant ‘ Je me fiche de ce que vous me croyiez ou non. C’est effrayant comme cela sonne faux. Mais qu’y puis-je ? Vous me dites que cela sonne mégalo, oui c’est vrai’.

Ainsi le voyage à Paris n’est pas imaginaire. 'My friend & I got a jute joint by the Seine' de DESDEMONA se réfère à Marc et Riggs louant un appartement là-bas. Mais un autre vers de la même chanson intrigue : .... Doesn’t give you the right to steal my night and leave me naked in the nude." : s’agit-il d’une expérience sexuelle ou d’une rencontre avec un sorcier/alien ?

Les victimes d’enlèvement extra-terrestres sont en effet souvent relachées dans le plus simple appareil.

Dans une interview pour le magazine ‘Rolling Stone’ en 1972, Marc revient sur le sorcier pour dire que ce n’était peut-être pas un être humain à vrai-dire mais peut-être un reptile.

L’imagination de Marc sur overdrive ou un éclair de vérité ?

De nombreuses victimes d’enlèvement extra-terrestres affirment avoir rencontré les petits hommes verts, mais aussi des êtres élancés de type nordique ou encore de sinistres reptiles d’un autre monde ( Dans son livre récent, David Icke affirme que les membres de la Famille Royale sont des reptiles capables de changer d’apparence et que ce serait la cause du décès de Lady Diana, qui d’ailleurs est morte à Paris, mais c’est une autre histoire ).

 

Alors ? le sorcier était-il un homme, un extra-terrestre, un esprit, l’ange gardien de Marc ( au sujet duquel il chante dans Teenage dream ) ou simplement Riggs O’Hara ?

Non seulement Marc s’est référé à son voyage parisien tout au long de sa carrière, mais aussi le personnage du sorcier, et plus spécifiquement le sorcier d’Oz, est apparu dans plusieurs morceaux de T.Rex, comme Teenage Dream ou Dandy In The Underworld : ‘At an old 18, exiled he was, to the deserted kingdoms of a mythical Oz' ( a 18 ans il s’est retrouvé exilé dans les contrées mythiques d’Oz). Et l’on révèle aussi le ‘Wizard of Oz’ dans Teenage Dream. Cela prend encore plus de signification quand l’on se remémore que la chanson se rapporte à l’adolescence de Marc.

Dans Mambo Sun, une autre référence à un sorcier apparait quand est nommé le Doctor strange des bds de marvel. Qu’est donc le Doctor Strange sinon un sorcier des temps modernes, un maître des arts mystiques comme l’annonce le résumé de jaquette ?

Le titre du lp PROPHETS, SEERS & SAGES décrit lui-même ce en quoi consiste un sorcier, qui en temps que ‘sage’ est un homme mûr expérimenté, un gourou si vous préférez, ce qui pose la question de savoir si METAL GURU ne serait pas la ré-écriture de THE WIZARD. Le Metal Guru étant dépeint comme un ‘dieu’ dans les interviews d’alors. N’est-ce pas ainsi que les primitifs ont décrit les extra-terrestres qui leur avaient rendu visite ?

L’homme sage ( le sorcier ) refait surface dans la préface de la chanson I'M A FOOL FOR YOU GIRL dans la pochette intérieure de DANDY IN THE UNDERWORLD.

‘Et qui étaient les jeunes filles lunaires avec qui Marc frayait dans Calling All Destroyers?’

'A fool's lament is a wise man's milk shake'( la plainte du fou est le milk-shake du sage ), et Bolan chante qu’il embrasse une créature d’une planète diaphane dans la même chanson. Ainsi, dans le même morceau on retrouve le sorcier et l’extra-terrestre, légèrement masqués derrière la façade trompeuse d’une vulgaire chanson d’amour.

Plus loin 'The poet wished upon a star, and dazzling bright is what you are.' ( le poète fait un voeu sur une étoile et un éblouissement intense, c’est ce que tu es ). N’est-ce pas Marc regardant les étoiles et qui est ébloui par un vaisseau extra-terrestre, puis enlevé, et enfin rencontre une créature vaporeuse ? probablement pas, mais cela donne à réfléchir !

N’oublions pas non plus le sorcier de l’arbre ( Tree Wizard ) dans la ‘CHILDREN OF RARN SUITE’, et aussi qu’en 1972, Marc choisit ‘Wizard’ comme nom pour sa maison d’édition, confirmant ainsi son intérêt rémanant pour ce personnage.

Dans la chanson ‘CAT BLACK (THE WIZARD’S HAT)’ ( chat noir, le chapeau du sorcier ) Marc chante 'Cat Black, the Wizard's back, daubed in doom in his tongue tombed room, we of the wind must rejoice and speak and kiss all our starbrowed brothers on the cheek.' ( Chat noir, dos de sorcier, barbouillé de mort dans sa chambre ténèbre, Nous les êtres du vent devons nous réjouir et parler et embrasser sur les joues nos frères aux sourcils étoilés )

Frères aux sourcils étoilés ? Une référence à son premier album ou à des ET peut-être ?

Dans les années 50 et 60, il était courant pour des aliens ( comme nous les appelons maintenant ) d’être désignés comme des ‘frères des étoiles’ ou ‘peuple des étoiles’.

Et qui étaient les jeunes filles lunaires avec qui Marc frayait dans ‘CALLING ALL DESTROYERS’ ?

Ou encore l’Ange octogonal qui mesurait les étoiles dans CHROME SITAR. Et qui était le boss de l’espace (SPACE BOSS) ?

Tout cela se référait-il à des OVNIS ?

Dans la chanson’ THE WIZARD’ Marc décrit celui-ci comme ‘le Roi du soleil’ et raconte qu’il ‘fait demi-tour et se fond dans le ciel’. Dans bien des rapports d’apparition d’OVNI, c’est bien ainsi que sont dépeints les engins.

 

Dans une interview pour la lettre du fan-club, en juillet/août 1972, Micky Finn s’est vu demander s’il croyait en l’existence d’OVNIS. Ce à quoi il répondit par l’affirmative, et dans la lettre de septembre/octobre 73, l’on demande à Marc si le ‘sorcier’ est toujours en vie. La réponse fut : ‘Oui, vivant, et en bonne santé, et habitant Paris’.

Très bien, je vois bien que vous pensez : mais qu’est-ce qu’un sorcier a à voir avec un alien ?

Bonne question ! Mais il est intéressant de noter que ce n’est que depuis le 20ème siècle que les gens se sont mis à parler de rencontres avec des extra-terrestres. Avant cela, les rencontres avec des fées, elfes et lutins étaient innombrables. Il semble que ces créatures étranges ( donnez leur le nom que vous voulez ) nous accompagnent depuis la nuit des temps.

Certains pensent qu’ils ne sont pas d’une autre planète mais font partie intégrante de la nôtre, vivant en harmonie avec nous, ou dans une autre dimension et prenant une forme différente suivant les époques pour être reconnus quelque soient les modes en cours ( pour plus d’informations lire le livre de Jacques Vallée ‘Dimensions’ ).

Dans le magazine ‘Rave’(délire) d’avril 1969, Marc affirme qu’il ‘ ...croit aux fées qui sont des êtres très forts, élémentaires, issues des forces spirituelles de la nature. Les fées possèdent une certaine forme de magie. La chance que j’ai eue de rencontrer ce magicien ‘noir’ ( de magie noire ) a certainement déclenché cet intérêt très fort que j’ai pour ces choses, et je me suis mis à lire énormément de livres. Je ne peux pas vous dire qui il est, car il est impliqué dans quantités de choses, y compris politiques.

Il était sage mais, comme la plupart des magiciens, un peu imbus de lui-même.

Personnellement, cela ne m’intéresse pas d’être un magicien. Comme je l’ai dit, les magiciens sont un peu mégalos. Je ne veux pas devenir un sage, un de ces aînés plein de sagesse que l’on vient consulter’

Un gros-titre d’un article du début des seventies annonçait : ‘Marc a rencontré un sorcier et s’est mis à faire de la pop-magie’.

Alors, a-t’il rencontré un sorcier ? Disons que oui, mais que ce sorcier n’était pas de notre planète/dimension et que cet être a donné à Marc un don, un don qu’il n’avait que 12 ans pour l’exploiter.

Il est désormais bien connu que Marc savait qu’il mourrait jeune. La première fois qu’il a rencontré la mère de June, il lui a dit qu’il ne verrait pas ses trente ans. Plus tard, interviewé par Russell Harty, en 1972, Marc s’est manifestement mis sur la défensive quand il lui fut demandé ce qu’il se voyait faire quand il aurait 50 ans. Il répondit qu’il ne pensait pas vivre aussi longtemps.

C’est ma conviction que Marc savait que son temps sur terre était limité, mais la question est comment pouvait-il savoir ?

Cela est-il en rapport avec sa rencontre avec ce sorcier, à Paris quand Marc s’est vu remettre un don et répondre à ses interrogations ?

Bolan était d’éducation sommaire et souffrait d’une mauvaise dyslexie à une époque où la société n’était pas particulièrement sympathique pour les infirmités. Cependant, cela ne l’a pas empêché d’écrire ces paroles de chansons et poèmes parmi les plus beaux jamais écrits. Mais qu’est ce qui a bien pu inspirer un modeste garçon de l’east-end de Londres à écrire de telles choses ?

‘Ma tête est pleine de noms et d’endroits que je n’ai jamais vus ou entendus. Je pense que dans une vie précédente, j’ai dû être un barde celtique ou un magicien et que ces choses sont restées imprimées dans mon esprit’.

Bolan a dit cela, en toute sincérité, dans une interview d’octobre 1970.

‘Quand je relis ce que j’ai écrit, c’est comme si j’entendais un vieil homme parler...ce n’est tout simplement pas moi...ce ne peut pas être moi. Ces histoires se passent dans un paysage qui m’est totalement étranger, dont je ne connais rien. Il n’y a rien dans mes racines, dans mon bagage, qui puisse l’expliquer.’

Il croyait en la ré-incarnation et a écrit ‘COSMIC DANCER’ sur cette croyance, mais tenait-il ce savoir du magicien ?

En juillet 1975, sur la radio ‘Picadilly’, il répondait aux questions téléphoniques des fans. Une jeune fille lui a alors demandé : ‘Quelle fut l’influence de votre rencontre avec le ‘sorcier’ sur votre écriture et votre personnalité ?’

Excellente question ! Et Marc, loin d’être choqué ou de sourire en constatant l’intérêt de jeunes fans pour quelque chose arrivé 10 ans plus tôt ( Marc était en train de promouvoir ‘New York City’) répondit :

‘Plutôt grande. Il m’a appris à lire – pas lire littéralement- mais il avait une grande bibliothèque et j’ai pu lire considérablement de choses, apprendre, ainsi cela m’a fait progressé dans ma tête et ouvert mes yeux en élargissant ma vision. Il m’a appris la magie et le yoga.’

L’histoire n’a pratiquement pas changé depuis quelques années auparavant quand Marc se rappelait : ‘( Le sorcier) ne faisait pas de magie noire. Il avait de nombreux grimoires qui parlaient du contrôle de l’environnement par la projection de pensée, et il pouvait transmettre des pensées de telle manière que vous le compreniez implicitement...ce qui pour moi est de la magie. Fréquenter quelqu’un comme lui était fabuleux. Il pouvait lire dans l’esprit des autres et conjurer des esprits. Tout cela pour lui était très naturel.’

Là encore, les extra-terrestres aujourd’hui sont souvent décrits comme télépathes, ainsi que Bolan dépeint le magicien ici.

Il va même jusqu’à raconter comment il a été témoin d’OVNIS :

‘J’ai beaucoup appris à Paris. J’ai effacé les choses apprises à l’école. C’est là-bas que j’ai décidé qui je serais plus tard. J’ai observé une personne en lévitation. Il était debout, sur le sol puis il s’est élevé, d’environ 2 mètres, dans les airs. J’ai aussi pratiqué des rites magiques et conjuré des démons...J’ai aussi vu des soucoupes volantes. Le monde est mathématique. Je veux dire, il est fondé sur les maths...et bien il existe des herbes et des formules magiques qui vous rendent invisible. En fait, on ne devient pas réellement invisible..c’est juste que la personne qui vous regarde n’est plus capable de vous voir...vous savez, vous n’êtes peut-être plus capable de me voir, mais il se peut que vous puissiez me ressentir.....

Un jour j’ai conjuré un esprit qui n’était pas très amical. Il avait pris la forme d’un jeune Grec. Je crois que l’on est capable de faire absolument tout ce que l’on veut faire. Je crois définitivement à la ré-incarnation.’

Si Marc était encore vivant aujourd’hui, se référerait-il toujours à ce magicien ou bien ce personnage serait-il depuis longtemps sorti du folklore Bolanien, quand ce dernier serait la star de la dernière super-production hollywoodienne ou encore produirait le dernier CD de Marylin Manson ?

Qui sait ?

Ce que l’on sait c’est que le magicien a été présent dans l’esprit de Marc pour toutes les années qui ont suivi la rencontre jusqu’à la fin de sa vie. Alors peut-être bien qu’il en parlerait encore aujourd’hui. Mais quelle que soit la véritable histoire derrière ce magicien, nous ne le saurons malheureusement jamais car cette histoire est morte il y a 23 ans, en même temps que Marc.

" Je crois que les elfes existent. Pas en temps que tels, mais en temps qu’hommes puissants, savants, comme les Atlantes. Les gens se moquent, bien sûr, mais ils sont tout juste capables d’émotions violentes, ce qui est facile. Il est bien plus difficile d’être tendre et attentionné envers les autres. Je crois dans la magie de la vie. La terre est notre maison mais nous élevons des barrières et inventons l’argent pour dire ‘ Cet endroit m’appartient, casse-toi !’. Les elfes sont morts ou ont quitté la terre dans un arc-en-ciel. Seuls ceux qui portait des dessous en métal et avait le sang noir ont survécu. " M.Bolan

Article © Gavin Ross 2000

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