Musique Actualités n°5

Septembre 1968

 

 

extraits :

Marc BOLAN et son TYRANNOSAURUS REX, arrivèrent ensuite (après Joe COCKER), il est à regretter que ce merveilleux guitariste, dont le style est plus proche du folklore que du blues soit passé en soirée.
Le public de l'après-midi était certainement plus apte à recevoir le message de Marc BOLAN...

Les FAIRPORT CONVENTION succédèrent à John MAYALL, cette formation de Folk, possédant une chanteuse et un chanteur se tira très bien d'affaire; quoique tout comme le TYRANNOSAURUS REX, il aurait été préférable de les faire passer uniquement l'après-midi. (le texte complet après la photo).

excerpts :

Marc Bolan and his Tyrannosaurus Rex came after (Joe Cocker). It’s a pity that this wonderful guitarist, with a style closer to folk than blues, played in the evening. The afternoon audience was certainly more apt for receiving the message of Marc Bolan....

The FAIRPORT CONVENTION came after John MAYALL. This folk band with male and female lead singers did quite good. Again, like TYRANNOSAURUS REX, they would have been better received in the afternoon. (full text in French, follows)

 

De nombreux amateurs de pop-musique, avaient fait le voyage jusqu'à SUNBURY pour assister à ce festival.. Manifestation au passé glorieux puisque ROLLING STONES,WHO,MANFRED MANN, YARDBIRDS, MOODY BLUES, SPENCER DAVIS GROUP, MOVE, etc.… y firent leurs grands débuts. Quelques français, des italiens, des belges, de nombreux hollandais et bien sûr une immense quantité de citoyens de sa Gracieuse Majesté Elisabeth d'Angleterre. Les spectacles qui attendaient tous ces gens là n'allaient pas les décevoir bien au contraire.

Kempton Park, où se déroulait le festival est un immense stade réservé aux courses de chevaux. Deux spectacles, étaient simultanément présentés, l'un sous un grand chapiteau baptisé
pour. la circonstance "MARQUEE" l'autre en plein air, sur un immense podium.

Pour le français que je suis, habitué à voir peu de gens se déplacer pour les spectacles Pop - surtout si celui-ci a lieu en banlieue, comme c'était le cas présentement: SUNBURY se trouve à 15 miles du centre de LONDRES (un peu plus de 23 kms). La première chose étonnante fut de constater l'immense succès populaire rencontré par cette manifestation. Il est certes difficile d'évaluer,
sur un si large espace le nombre de spectateurs présents, mais je ne serais pas surpris que pour les trois jours 60 à 70 mille personnes se soient déplacées.

Le vendredi soir, en vedette JERRY LEE LEWIS, au moins 15.000 spectateurs, c'est à rêver. J'arrive trop tard pour assister au passage de TASTE.

Au MARQUEE, les JULY, formation de             blues progressiste avec un chanteur à chemise blanche et plastron, jouant très bien du Sitar. Quarante cinq minutes de disques précédèrent Ie passage de la GLASS MENAGERIE, autre formation de blues jouant dans style proche à celui d'Hendrix.

Mais c'est sur le podium que se déroulaient les choses importantes.

J'y arrivais juste à la fin du passage des TIME BOX et je préfère ne pas en parler, étant donné que je les entendis quelques minutes seulement.
John C.GEE, le manager du MARQUEE CLUB; et présentateur durant ce festival, annonça les MARMALADE.
Ce groupe se comporta honorablement malgré les cris des Rockers présents - la presque
totalité du "56 CLUB DE HARROW", un club de moto; était présent, soit près de 1000 motards, habillés de cuir noir et peignés à la mode chère aux pionniers - ne me permirent d’entendre que passablement cette formation, Au cris de "Marmalade l'm gonna spread you"; "Get Off", etc... La minorité "pionnière" faisait beaucoup plus de bruit que la majorité des spectateurs. Ce qui est à
regretter, vu déjà le peu, de crédit qu'ont les Rockers, leurs actions, les font bien souvent, trop souvent, considérer comme des vandales, état qui va d'ailleurs se retrouver par la suite.. Tout cela est bien attristant.

Les MARMALADE donc, commencèrent, donnèrent et terminèrent leur show dans une vaste
vocifération plus ou moins justifiée. Retenons leurs très bonnes interpretations de "Stop in the name of love"; "Summer in the City"; "I can't Explain" et de ‘Summertime".

Puis arriva celui pour qui, en premier lieu je m'étais déplacé, ce géant du Rock, ce merveilleux chanteur de Country qu'est JERRY LEE LEWIS. Je dois immédiatement dire que je fus déçu, très déçu.

Certes la voix de Jerry, comme son jeu de piano n'ont aucun reproche à recevoir, mais .pour
quelqu'un pour qui le Rock'n'roll représente une sorte de révolte continuelle, une bagarre sans
fin, une violence scénique, qui doit vous transporter en dehors du monde réel ; je fus déçu ..
Déçu par un Jerry, qui ce soir là, semblait avoir perdu son punch, Déçu par un homme, qui
si l'on en croit son histoire, donnait il y a quelques années, les spectacles, de Rock'n'roll
les plus sauvages. Déçu par un rocker, qui semble s'être transformé en homme d'affaire.

Le Jerry de ce soir là, malgré ses nombreuses interprétations de classiques du Rock'n'roll
(Memphis, Great Balls of fire, High Scholl Confidential, What d'I say; Blue Suede shoes, High heel sneakers), me semblait plus être un chanteur de Country qu'un Roçk'n'rolleur.
A mon sens, les meilleurs moments du show, furent ses interprétations de "Crazy Arm s", « You win again" ou de "What's made Milwaukee famous" (son dernier single US).

Ce n'est qu'au cours de "Whole lotta shakin'goin'on" puis de "Good goll -miss molly" que Jerry se déchaina, ou plutôt, fil un semblant de déchainement. Certes comme chacun, Jerry vieillit. .... Qu'il est loin le temps heureux où Jerry grimpait encore sur son piano, ou réellement avec tout son être, il chauffait un public. 

Je vous parlais plus haut des manières des Rockers pour exprimer leur joie ou leur mécontentements; si avec le temps, elles ont diminuées d'intensité elles n'en restent pas rnoins regrettables, Ce soir là, fut le seul où l'on se battit à "Kempton Park", où les dents cassées, les bouteilles et les boulons tombaient d'un peu partout tout comme les Rockers qui tentèrent de monter sur scène .. Le bassiste
Andrew STEEL, servit plus ou moins de cible à une quantité de projectiles. Bien curieuse manière de remercier Jerry, que les lanceurs de ces engins avaient là. Annonçant qu'il reviendrait en Angleterre avant la fin de l'année, Jerry termina son spectacle, en serrant les mains des privilégiés qui avaient pu se trouver assez près de la scène..
Fin du show qui par la même occasion donna une terminaison à la projection d'engins non controlés!

Le samedi, j'arrive à Kempton Park avec deux heures d'avance sur le début du spectacle en espérant mieux me placer que la veille.. Je perds vite mes illusions en voyant la file invraisemblable qui attend pour prendre les billets et j'en prends mon parti. L'après-midi je l'ai passé à Londres à faire du
records-shopping, extrêmement intéressants les disquaires de Londres sont merveilleux, ainsi
que les anglais, les anglaises ..... ravissantes et toute l'Angleterre en général.

La soirée s'ouvrit avec Joe COCKER qui interpréta des titres des BEATLES: "With a little help of my friends", ainsi que de Bob DYLAN "I Shall be released". Ce chanteur possède une très bonne voix et, un "feeling" impressionnant.

Marc BOLAN et son TYRANNOSAURUS REX, arrivèrent ensuite, il est à regretter que ce merveilleux guitariste, dont le style est plus proche du folklore que du blues soit passé en soirée.
Le public de l'après-midi était certainement plus apte à recevoir le message de Marc BOLAN.
Alvin LEE et les TEN YEARS AFTERS, nous plongèrent dans l'ambiance du blues progressiste. Si, j'aime cette formation sur disque, je dois dire qu'ici je fus un peu déçu. Le "Sound" TEN YEARS AFTERS est beaucoup plus envoutant en salIe que sur cet immense stade ..
Un reproche aussi, celui de tenir les notes beaucoup plus longtemps, ce qui, et surtout en plein air, donne une impression plutôt assommante.        .

Jeff BECK accompagné de ses compères Rod STEWART aux drums et de Nicky HOPKINS, au piano, interprétèrent une très grande version de "Jeff Boogie ", à noter également "De luxe Buves" et "Rock my Plimsole" qui termina son tour de chant.. Le Jeff Beek Group, tout comme les TEN YEARS
AFTERS étaient de retour des USA.

Avec les NICE, nous restions dans l'ambiance blues que les TEN YEARS AFTERS avaient commencé de diffuser.

Keith EMERSON, semble ressentir un plaisir charnel intense en jouant sur son orgue, en le caressant, le tapant, l'embrassant. Il fait même enflammer ce dernier - au sens propre - et semble jouer avec ce feu, éprouvant un évident plaisir. Il termine son passage en agitant un drapeau américain 'tout en interprétant leur version  "d’America" revue et corrigée.
Les NICE semblent être un de ces groupes qui dans quelques temps vont ouvrir la porte à une
musique encore plus proche de l'âme humaine, que ce que nous connaissons actuellement.

 

Ginger BAKER, était attendu avec une certaine curiosité, accompagné d'un autre drummer: Phil SEAMEN ils commencèrent un extraordinaire jeu de batterie, lorsque soudain la guitare éclata et qu'Eric CLAPTON (non prévu au spectacle) entra sur le plateau. Ce fut une ovation frénétique qui l'accueilli .
On peut dire que musicalement parlant, le jeu de guitare fut supérieur au jeu de batterie ..
Mais que BAKER et SEAMEN, puis CLAPTON nous firent passer l'un des meilleurs moments
de la soirée ..

C'est avec impatience que j'attendais l'arrivée du "CRAZY WORLD OF ARTHUR BROWN"
les photos que j'avais vues, et le peu que j'en savais, me donnait à penser qu'il s'agissait
là d'un nouveau imitateur du grand Sreamin Jay HAWKINS.
Je dois dire immédiatement que ce n'est pas le cas, si Arthur fut inspiré par Hawkins, il l'a probablement dépassé au point de vue de la mise en scène, qui est certainement l'une des plus "folles" qu'il soit permis de voir, de toute façon nettement supérieure à celle de Lord SUTCH. Vocalement ce n'est pas encore ça.

Lorsque John C. GEE eut fini d'annoncer Arthur BROWN, un bruit surprenant se fit entendre et aussitôt l'orchestre d'Arthur - un bassiste, un organiste et un batteur pénétrèrent sur scène .
Pourtant les projecteurs n'illuminaient pas la formation, ils étaient dirigés vers le fond de l'assistance.. Portant un masque métallique, une longue cape et un genre de chapeau pointu, à bord d'un char romain entouré de soldats, Arthur BROWN fit son entrée .. Il chanta "I put a spell on you" en
exécutant une danse que les sorciers africains n'auraient pas reniée ..

Puis brusquement, le show s'arrêta et John C. GEE annonça qu'un accident venait de se produire. Une palissade servant d'enclos autour du festival s'était effondrée blessant une bonne quarantaine de personnes.
Sur scène Arthur BROWN continuait son spectacle, il avait maintenant enlevé sa cape et son masque et chantait avec un pantalon très collant noir et un mini blouson de la même couleur, la figure pleine de maquillage ainsi que le ventre.
Dans le public, beaucoup crurent que l'annonce de l'accident faisait partie de la mise en scène d'autant plus qu'Arthur BROWN dialoguait avec son manager Kit LAMBERT:

- I'm the God of hell-fire

- Oh no, you're not Arthur . .You'Il have to forget this act and go on singing.

Arthur déclara par la suite que le diable était responsable de l'accident.. Accident qui s'avéra réel, puisque les ambulances et leurs lugubres avertisseurs chargeaient les blessés. Cela détourna un peu l'attention du public et de nombreux effets du show furent faussés. Le va et vient des ambulances dura pendant tout le spectacle d'Arthur BROWN. Les organisateurs comme le service de sécurité du festival se déclarèrent irresponsables. Les accusations de Brown semblaient a voir fait école ... Pourtant il devait bien y avoir un fautif pour cet accident, ce parc, où il faut le dire tout n'était pas très bien organisé.
La responsabilité étant trop lourde on la mit sur le dos de Lucifer et le tour fut joué ....

Sur scène après un morceau instrumental Arthur réapparait entouré de filles vêtues de noir et ayant dans le dos des ailes de papillons. Une fanfare commence à jouer, elle semble se trouver quelque part dans le public. Brown après sa chanson quitte à nouveau la scène pour revenir quelques instants plus tard à nouveau avec sa cape, son masque et sur la tête un genre de casque creux duquel sortent des flammes .. Il est cette fois accompagné de deux jongleurs, de deux danseuses ravissantes et très peu vêtues, d'un nain et pour couronner le tout d'un "mangeur de feu" tout cela pour " Fire" bien entendu.

A le lire, cela peut vous sembler du cirque et pourtant je n'ai pas eu cette impression, la mise en scène est si bien réglée que tous ces personnages ne semblent pas déplacés et donnent un effet très personnel et assez dément au spectacle du ·CRAZY WORLD OF ARTHUR BROWN".

Le show se termina par un morceau interprété par une seconde fanfare sur scène cette fois .. Il faut ajouter que la quantité de personnel employé par Arthur, lui coûta ce soir là plus de 1000 Livres, c'est-à-dire plus qu'il n'a été rémunéré.

Avant d'en terminer avec cette soirée du samedi, je dois vous parler des NITE PEOPLE, ils passèrent sous le chapiteau entre 8h15 et 9hOO soit en même temps que les TEN YEARS AFTERS au grand podium. Cette formation commence presque tous ses titres par des morceaux de musique classique qui peu à peu se transforment en un genre de Pop-Blues, mais leur particularité, certainement la
plus frappante du festival, tient de l'érotisme avec lequel ils terminèrent leur show ..

Nous eûmes droit à un véritable strip-tease musical , d'abord de deux jolies danseuses de la formation. Strip quasi intégral puisqu'il ne restait qu'un très mini cache sexe; puis du chanteur de la formation ..

Tous trois dansant sur un air folklorique français l'accomplissement du pus vieux des plaisirs terrestres ..

Le dimanche (au Marquee - ainsi baptisé) je remarque trois bons groupes: Le DYNAFLOW BLUES interprétant du blues US, très convenablement avec surtout une bonne mention à l'harmoniciste .. Le SAVOY BROWN BLUES BAND, qui pour moi fut la REVELATION de ce festival et qui obtint le plus grand succès auprès du public, avec JETHRO TULL. La formation est composée de : Chris YOULDEN (vocal) Bob HALL (piano), Kim SIMMONDS (lead guitar) absolument sensationnel, Dave PEVERETT (guitare rhythmique) Rives JOBE (bass) et Roger EARLE (drums), un groupe à retenir on parlera probablement dans très peu de temps d'eux.
A noter également John PEEL..
Sur le podium ce fut John McCoy and the TRAMLINE qui ouvrirent le feu de cette dernière soirée.. Cette formation peut encore être considérée comme un groupe de Blues, style qui véritablement marche très fort actuellement en Angleterre. Sur vingt sept formations présentes à ce festival - pour les galas en soirées - seize dont à tendance blues .. 

John Mc COY, chanteur, harmoniciste, et soliste, joue remarquablement bien, en fin de soirée ils firent un nouveau passage au MARQUEE, il fut supérieur à celui du podium.

Ce fut Alexis KORNER, bien connu des amateurs de blues, qui présenta John MAYALL, tout en rappelant la naissance du blues en Angleterre. Une nouvelle fois la composition des BLUESBREAKERS, avait changé, les cuivres étaient absents. Seulement 4 personnes sur scène : Mick TAYLOR à la guitare solo, John HISEMAN à la batterie, Stephan
THOMPSON à la basse et John MAYALL à l'orgue, à l'harmonica, parfois à la guitare et bien sûr assurant le vocal.
Vêtu d'une veste à franges, John nous entraina dans son univers du blues. Si la prestation de MAYALL, avec celles du Savoy Brown blues band, d'Arthur Brown et de Ginger Baker fut l'une de celles qui m'enthousiasma le plus, je dois dire que sur scène, tout du moins ce jour là, je n'ai pas
retrouvé le MAYALL, que j'ai l'habitude d'entendre sur disques ; sa voix était assez faible et ayant du mal à se faire entendre. Peut-être n'était-ce qu'une balance mal faite.

Les FAIRPORT CONVENTION succédèrent à John, cette formation de Folk, possédant une chanteuse et un chanteur se tira très bien d'affaire; quoique tout comme le TYRANNOSAURUS REX, il aurait été préférable de les faire passer uniquement l'après-midi. Cet intermède Folk cassa l'atmosphère que MAYALL avait réussi à créer.
JETHRO TULL, je dois avouer que je ne sais rien de cette formation, qui fut pourtant celle
la plus réclamée tout au long de ces trois jours par le public de Kempton Park, et celle qui obtint le plus grand nombre d'applaudissement. Je sais qu'ils sont actuellement l'un des groupes favoris du "MARQUEE CLUB" de Londres. -Les renseignements demandés sur eux à ce club, sont restés sans réponse, ce qui, une nouvelle fois prouve que la majorité des dirigeants de club n'accorde que peu d'importance à la renommée de leurs artistes, la seule action qui puisse attirer leur attention est celle qui peut rapporter de la "monnaie" mais ceci est une autre histoire.

Le chanteur du groupe se présente avec une cape et joue de la flûte. Son premier morceau,
solo de flûte et espèce de grognement fut assez exceptionnel.
CHICKEN SHACK, autre formation de blues dont on parle énormément en Angleterre, avec les
NICE et les TASTE (que je n'ai malheureusement pas pu voir à ce festival), ils semblent être le brelan d'As des nouvelles formations anglaises ..
Un article leur est consacré plus loin dans ce numéro. Stan WEBB ne semblait pas très content de l'amplification, l'excellente Christine PERFECT fit ses preuves à l'orgue et au chant. Elle peut être considérée comme la première grande chanteuse de Blues anglais.
SPENCER DAVIS GROUP, en net progrès depuis quelques temps, ont légèrement rallongés leurs morceaux et possèdent maintenant un style beaucoup plus blues. Ils interprètent une version blues du "Norvegian Wood" des Beatles, "Dust my Blues" et "Mr. Second Class".
Puis ce fut au tour du TRAFFIC qui avaient le privilège de clore ce festival. Steve WINDWOOD, Chriss WOOD, Dave MASON et Jim CAPALDI prouvèrent une nouvelle fois qu'ils forment l'une des meilleures formations d'outre manche, Ils furent rappelés sans succès, par un public ravi, qui ne voulait pas que ce festival se termine. 

Ce n'était pas l'avis des habitants de SUNBURY, qui présentèrent une pétition de plus de 2000 signatures afin de protester contre le bruit fait par la "Jeunesse chevelue". Et des personnes bien informées déclarent que l'an prochain le festival n'aura pas lieu.

Cela serait extrêmement dommage, malgré certains défauts d'organisation. Ce festival est la manifestation Pop la plus importante d'Angleterre et permet chaque année de découvrir de nouveaux prodiges.

A SUNBURY ou ailleurs le 9th NATIONAL JAZZ-POP BALLADS & BLUES FESTIVAL doit avoir lieu en Août prochain. Nous espérons que les organisateurs n'accorderont aucun crédit aux réclamations des éternels grincheux. En Angleterre comme ailleurs, il y en a malheureusement à tous les coins de rues ..

J.C. VINCENT

 

Musique Actualités n°11

28 aout 1969

 

 

 
 

A new single on Regal Zonophone for Tyrannosaurus Rex : King Of The Rumbling Spires
 
 

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